Les Compagnies Républicaines de Sécurités (CRS) font partie d’un corps spécialisé de la police nationale. Il s’agit d’unités mobiles qui veillent à la sécurité générale, et participent au maintien ou au rétablissement de l’ordre public.
Elles peuvent aussi prendre part à des missions plus spécifiques comme le secours en montagne, le sauvetage en mer, ou les opérations de sécurité routière.
1. Que sont les Compagnies Républicaines de Sécurité, histoire et présentation
2. Quelles sont les missions des CRS
3. Quelle est l’organisation des Compagnies Républicaines de Sécurité
4. Combien de policiers travaillent dans des Compagnies Républicaines de Sécurité, les effectifs
5. Quels sont les équipements, armes et véhicules des Compagnies Républicaines de Sécurité
6. Comment rentrer dans une Compagnie Républicaine de Sécurité : concours, formation, recrutement, salaire
7. Recevoir une documentation gratuite pour réussir les Concours de la Police Nationale
Police Nationale - Haut - Servais
1. Que sont les Compagnies Républicaines de Sécurité, histoire et présentation
Les premières Compagnies Républicaines de Sécurité (CRS) naissent le 8 décembre 1944. Elles sont créées par le Général De Gaulle suite à la dissolution des Groupes Mobiles de Réserves (GMR), qui avaient été mis en place par le régime de Vichy. Au début de leur existence, les CRS étaient réservées à un emploi régional. Elles ont d’ailleurs failli disparaître en 1946.
En 1947, les CRS interviennent lors de grèves et d’émeutes importantes. Elles deviennent alors des forces de réserve générale à vocation nationale. Peu de temps après, plus d’une dizaine de compagnies du sud-est de la France sont dissoutes car plusieurs de leurs membres sont soupçonnés de soutenir le régime communiste.
En 1951, 5 nouvelles unités voient le jour et 3 détachements sont mis en place en Guadeloupe, en Martinique et à La Réunion. Celui de Martinique disparaîtra en 1960, et les deux autres seront d’abord transformés en compagnies avant d’être à leur tour supprimés dans les années 1980.
Au cours des années 1950, de nouveaux besoins en matière de sécurité apparaissent. Des unités spécialisées sont alors créées, comme par exemple les unités d’intervention en montagne en 1947, les unités motocyclistes en 1950, et les unités de surveillance des plages dès 1958.
Au moment de la guerre d’Algérie (1954 – 1962), près de 20 compagnies prennent part aux combats. Il s’agit de presque un tiers des effectifs. En attendant leur retour, 19 compagnies temporaires sont créées. Elles seront dissoutes lors de la déclaration d’indépendance de l’Algérie.
À la fin du 20ème siècle, les CRS interviennent principalement lors de conflits sociaux comme Mai 68. C’est à ce moment-là que le matériel des CRS se perfectionne afin de leur permettre d’intervenir sans danger.
En août 2002, la Loi d’Orientation et de Programmation pour la Sécurité Intérieure (LOPSI) a modifié la doctrine d’emploi des CRS pour favoriser une déconcentration des forces mobiles. Depuis cette décision, c’est le préfet de zone de défense qui est l’autorité d’emploi des unités situées dans sa zone.
Au même moment, l’Unité de Coordination des Forces Mobiles (UCFM) est créée. Commandée conjointement par le directeur général de la police et par le directeur général de la gendarmerie, son rôle est de sélectionner les unités (CRS ou gendarmes mobiles) à envoyer sur des missions nationales et d’octroyer des renforts aux préfets de zone de défense lorsque cela est nécessaire.
À partir de 2015, au moment où la France subissait des attaques terroristes, les CRS ont commencé à former leurs propres unités d’intervention (les Sections de Protection et d’Intervention) afin qu’elles puissent intervenir lors de tueries de masse. Aujourd’hui, elles ont été renommées les Sections de Protection et d’Intervention de 4ème Génération (SPI4G). Chaque CRS comprend 2 SPI4G.
En 2021, la première CRS nouvelle génération est créée à Bièvres (91). Disponible 24h/24 et 7j/7, elle peut être déployée et intervenir plus rapidement. En plus du maintien de l’ordre, sa mission est de lutter contre le trafic de stupéfiants et les violences urbaines en renforts des services locaux.
Depuis, il a été décidé de créer 4 autres CRS nouvelle génération à Marseille (13), Saint-Herblain (44), Chassieu (69) et Montauban (82).
Il faut savoir que le sigle CRS est rentré dans le langage courant et qu’il désigne désormais un membre d’une compagnie républicaine de sécurité.
La devise des CRS est « Servir ». En tant que réserve générale de la police nationale, elles doivent d’ailleurs répondre à une obligation de disponibilité et de mobilité. L’emblème du flambeau des CRS est peint en 1974 par François d’Albignac. L’insigne des CRS est encerclé par des feuilles de chêne et de laurier qui représentent la force et le commandement.
2. Quelles sont les missions des CRS
La principale missions des compagnies républicaines de sécurité est le maintien de l’ordre. Ces policiers encadrent et sécurisent des événements et des manifestations. Il peut s’agir de rencontres sportives, de festivals, de manifestations sociales, etc.
Bien que leur principale mission soit liée au maintien de l’ordre, les CRS prennent part à de nombreuses autres missions de police.
- Mission de sécurité routière : les CRS sont souvent envoyées le long des différents axes routiers de leur secteur afin de veiller au respect du code de la route.
- Mission de police des grands axes : les CRS assurent la surveillance des autoroutes, et notamment des autoroutes gratuites qui permettent aux automobilistes de contourner les grandes agglomérations.
- Mission de secours en mer : la surveillance des plages en été peut être assurée par des CRS. Elles veillent au respect des consignes de sécurité et secourent les vacanciers qui risquent de se noyer.
- Mission de secours en montagne : les CRS assurent avec les gendarmes de hautes montagnes le sauvetage en haute altitude. Un relais est souvent mis en place entre ces deux services de sécurité.
- Mission de protection des personnes et des biens : lors de manifestations sociales, sportives ou culturelles, les CRS veillent au maintien de l’ordre et le rétablissent si nécessaire. Elles s’assurent ainsi de la sécurité des biens et des personnes. En plus des effectifs au sol, des snipers veillent à notre sécurité.
- Mission de lutte contre le terrorisme : comme l’ensemble des services de police, les CRS prennent part à la lutte contre le terrorisme et au renseignement. Les SPI4G, unités d’intervention des CRS sont d’ailleurs formées à intervenir sur des tueries de masse.
- Mission de secours aux personnes : lors de graves événements, comme des actes terroristes, des catastrophes naturelles ou des tueries de grande ampleur, les CRS interviennent pour secourir les victimes et sécuriser les lieux.
- Mission d’éducation et de prévention : les CRS interviennent régulièrement auprès des jeunes. Il peut s’agir d’initiations à des activités sportives de haute montagne comme l’escalade, afin de leur transmettre les consignes de sécurité, mais aussi de campagnes de sensibilisation à la sécurité routière. Certaines CRS se rendent aussi dans les centres de loisirs afin de prévenir et de lutter contre la délinquance.
Les CRS sont également sollicitées par d’autres services lorsqu’ils ont besoin de renfort :
- Missions de sécurisation : lutte contre la petite et moyenne délinquance, mais aussi contre les violences urbaines. Les CRS interviennent pour cela avec la Direction Centrale de la Sécurité Publique (DCSP) et prennent part à des objectifs fixés par l’État.
- Missions de surveillance des voies de communication avec l’étranger : les policiers CRS peuvent assurer la surveillance des ports, des aéroports, mais aussi des frontières. Ils agissent pour cela en collaboration avec la Direction Centrale de la Police aux Frontières (DCPAF).
- Missions d’escorte et de protection : aux côtés du Service De La Protection (SDLP), les CRS veillent à la sécurité des plus hautes personnalités de l’État et assurent également celle des résidences officielles, mais aussi des ambassades à l’étranger.
Afin d’accomplir correctement l’ensemble de ces missions, les CRS doivent respecter quatre principes : être professionnel, disponible, mobile et adaptable.
Il faut savoir que les membres des compagnies républicaines de sécurité sont basés au sein de casernements. Ils ne sont là que pendant leur temps de travail, et n’y vivent pas contrairement aux gendarmes mobiles.
Lors de longs déplacements, ils doivent néanmoins cohabiter dans des cantonnements. Pour que les CRS puissent être opérationnelles lors de ces opérations particulières, les services logistiques et administratifs les accompagnent.
Exemples d’interventions des compagnies républicaines de sécurité :
Les CRS se sont illustrées au cours de nombreuses manifestations. Elles ont par exemple été déployées en Algérie lors de la guerre pour l’indépendance entre 1954 et 1962.
En France, les CRS ont dû faire face à des manifestations violentes comme celles de mai 1968, la révolte des marins-pêcheurs à Rennes en 1994 ou, plus récemment, pour encadrer les manifestations des gilets jaunes entre 2018 et 2019.
En 2015, les compagnies ont également dû réagir face aux attaques terroristes. Lors de la prise d’otage de l’Hyper Cacher par le terroriste Amedy Coulibaly, le 9 janvier 2015, les CRS interviennent en soutien des unités d’élite, qui lanceront l’assaut au bout de quelques heures.
Le 13 novembre 2015, plusieurs fusillades et attentats suicides ont lieu. Des CRS se trouvent au stade de France pour assurer le maintien de l’ordre pendant un match de football. Pendant le match, 3 terroristes de Daesh se font exploser aux abords du stade. Étant les primo-arrivants (premiers membres des forces de l’ordre arrivés sur les lieux), les policiers des compagnies républicaines de sécurité se chargent de sécuriser le périmètre et d’éviter le sur-attentat.
Aujourd’hui, les policiers des CRS sont formés aux interventions anti-terroristes, car même si cela ne fait pas partie de leurs missions principales, ils pourront réagir rapidement en attendant les unités d’élite (RAID, GIGN, BRI …).
Ces dernières années, les CRS ont été particulièrement sollicités au cours des divers manifestations sociales et émeutes. Il y a eu le mouvement des Gilets jaunes, la réforme des retraites, les émeutes suite à la mort de Nahel, etc.
3. Quelle est l’organisation des Compagnies Républicaines de Sécurité
Les CRS sont placées sous l’autorité du ministre de l’Intérieur et du directeur général de la police nationale.
3.1 Structures des Compagnies Républicaines de Sécurité
Elles sont organisées en trois structures différentes :
- Un échelon central :
Appelé Direction Centrale des Compagnies Républicaines de Sécurité (DCCRS) et dont le siège se situe à la Direction Générale de la Police Nationale (DGPN) de Paris.
Il faut savoir que la DCCRS est placée sous l’autorité d’un directeur central secondé par un directeur central adjoint. Le directeur central est un directeur des services actifs.
La DCCRS regroupe :
– un état major (anciennement bureau de la coordination et des services),
– une sous-direction de l’inspection et de la réglementation,
– une sous-direction des opérations,
– une sous-direction des personnels et de la formation,
– une sous-direction de la logistique.
- 7 directions zonales :
Situées aux sièges des zones de défense et de sécurité à Paris, Lille, Rennes, Bordeaux, Marseille, Lyon et Strasbourg.
- 77 unités territoriales qui comptent :
– 65 compagnies de service général, également appelées compagnies maintien de l’ordre, réparties selon le découpage de directions zonales, ou zones de défense et de sécurité,
– 1 compagnie spécialisée dans la protection de personnalités,
– 9 compagnies autoroutières,
– 6 unités motocyclistes zonales,
– 2 unités de secours en montage, les CRS Alpes et Pyrénées, ainsi que des sections montagne,
– la musique de la police nationale.
3.2 Organisation d’une Compagnie Républicaine de Sécurité
Chaque compagnie républicaine de sécurité est organisée de la manière suivante :
- 1 section de commandement et des services : responsable notamment des tâches administratives et logistiques.
- 4 sections de service général : responsables des missions opérationnelles. Parmi ces 4 sections se trouvent 2 Sections d’Appui et de Manœuvre (SAM), et 2 Sections de Protection et d’Intervention de 4ème Génération (SPI4G).
Les SPI 4G sont chargées des missions difficiles et dangereuses comme des fusillades. Elles interviennent notamment dans la lutte antiterroriste. Il s’agit d’équipes d’intervention. Les SPI 4G comptent 25 gardiens de la paix et gradés, placés sous l’autorité d’un officier ou d’un major. Elles sont déployées lors d’opérations en lien avec des actes terroristes. Les SPI 4G disposent également d’un infirmier de compagnie en mesure de gérer les urgences vitales.
Il faut également savoir que les sections SAM et SPI4G comptent 3 groupes tactiques. Il s’agit des groupes A, B et C. Le groupe C est le groupe de commandement de la section. Le groupe d’appartenance d’un agent est d’ailleurs indiqué sur son uniforme. Il faut savoir que chaque compagnie est constituée de telle sorte qu’elle puisse se diviser en 2, tout en restant opérationnelle.
Lors de manifestations de grande ampleur, plusieurs compagnies peuvent également se regrouper pour former des groupes de compagnies. Il arrive aussi que des groupes interviennent ensemble. Ils forment alors ce que l’on appelle des groupements opérationnels.
Il faut savoir que certaines unités possèdent également une Section des Moyens Spécialisés (SMS), équipée d’armements spécifiques.
La DCCRS forme elle-même les membres de ses compagnies républicaines de sécurité au sein des différents centres de formation dont elle dispose.
Il s’agit de formations générales au maintien de l’ordre, et de formations spécifiques pour intégrer une unité de sauvetage en mer ou en montagne :
- Centres de formation des CRS : à Dijon (21), Rennes (35), Sainte-Foy-lès-Lyon (69), et Toulouse (31).
- Centre National d’Entraînement à l’Alpinisme et au Ski (CNEAS), à Chamonix.
- Pôle d’Excellence Maritime (PEM), à Cenon (33).
4. Quels sont les effectifs des Compagnies Républicaines de Sécurité
En 2021, la Direction Centrale des Compagnies Républicaines de Sécurité (DCCRS) compte environ 11.000 agents. Il faut savoir que ces effectifs ont fortement diminué entre 2010 et 2020.
Une compagnie républicaine de sécurité classique compte environ 130 agents actifs, sans compter les officiers.
Une CRS composée de 4 sections est par exemple organisée de la manière suivante.
- 1 commandant de police qui dirige la CRS,
- 1 capitaine,
- 2 lieutenants,
- 1 à 4 majors,
- 10 à 20 brigadiers-chef,
- 5 à 10 brigadiers,
- 100 à 150 gardiens de la paix.
Quelle est la place des femmes dans les Compagnies Républicaines de Sécurité ?
Avant 2010, les CRS ne comptaient aucune femme. En 2021, les femmes représentent environ 4% des 11.000 CRS.
En 2020, Pascale Dubois devient la première femme directrice centrale des compagnies républicaines de sécurité.
Plus d’informations : Quelle est la place des femmes dans la Police Nationale?
5. Quels sont les équipements, armes et véhicules des Compagnies Républicaines de Sécurité
Les membres des CRS sont souvent confondus avec la gendarmerie mobile. Il est possible de les différencier grâce aux bandes jaunes présentes sur le casque, et à l’écusson brodé sur l’uniforme. Ces signes distinctifs sont apparus en 1968 suite aux grandes manifestations.
L’uniforme des agents de CRS présents sur le terrain est composé d’un pantalon et d’une veste bleu marine, dans un tissu hautement résistant. Les policiers portent également des bottes et des gants pour se protéger.
Il faut savoir que l’équipement de protection des CRS a beaucoup évolué. Il est aujourd’hui composé des éléments suivants :
- casques avec visières,
- gilets pare-balles,
- protection pour bras, épaules et jambes,
- boucliers anti-émeute,
- bâtons de défense.
Les compagnies ont accès à un armement létal (mortel) important :
- des pistolets SIG-Sauer SP 2022,
- des fusils d’assaut Ruger AC-556, et HK G36 KP2,
- des fusils de précision (sniper) Tikka T3.
Ils possèdent également des armes non létales (non mortelles) utilisées dans le maintien de l’ordre comme :
- des grenades lacrymogènes,
- des grenades de dés-encerclement,
- des grenades à effet de souffle,
- des lanceurs de balles de défense (flashball).
Les grenades peuvent être lancées à la main ou avec des lanceurs de grenades.
Afin qu’ils puissent se rendre facilement sur le terrain et maintenir l’ordre, les CRS disposent également de divers véhicules spécifiques :
- des engins lanceurs d’eau avec des canons à haute pression pour disperser les foules,
- des camions 4×4,
- des fourgons d’intervention,
- des motos,
- des bus,
- des bateaux à coque souple ou rigide,
- des motopompes.
6. Comment rentrer dans une Compagnie Républicaine de Sécurité : concours, formation, recrutement, salaire
Pour intégrer une compagnie républicaine de sécurité, il faut faire partie de la police nationale. Il existe pour cela plusieurs concours : celui de gardien de la paix, celui d’officier de police et celui de commissaire de police.
- Concours de Gardien de la Paix (niveau BAC ou équivalent) : ce concours est accessible aux candidats âgés entre 17 et 45 ans. Le concours se divise en trois phases, une phase d’admissibilité, une phase de pré-admission et une phase d’admission. Il s’agit d’épreuves, écrites, orales, physiques, et d’évaluations du profil psychologique ainsi que des motivations de chaque candidat.
Les candidats qui réussissent le concours sont intégrés au sein d’une école supérieure de la police nationale. La formation dure 12 mois et alterne des périodes au sein de l’école et des services actifs.
- Concours d’Officier de Police (niveau BAC+3 ou équivalent) : ce concours est accessible aux candidats âgés entre 17 et 45 ans. Il est également composé d’une phase d’admissibilité, d’une phase de pré-admission, ainsi que d’une phase d’admission. Les épreuves sont aussi écrites, orales, physiques, et comportent également des évaluations du profil psychologique et des motivations du candidat.
Les lauréats sont ensuite formés pendant 18 mois au sein de l’école supérieure de la police nationale. La formation alterne les stages au sein de l’école de police et des services actifs. Au bout de six mois de formation, chaque candidat est nommé lieutenant de police stagiaire pour un an.
- Concours de Commissaire de Police (niveau BAC+5 ou équivalent) : tout comme les concours précédents, celui-ci est également composé d’épreuves écrites, sportives et orales. La formation de commissaire de police en revanche, dure 22 mois.
À noter : si vous n’avez aucun diplôme, vous pouvez quand même intégrer la police nationale en tant que cadet de la République ou policier adjoint. Vous pourrez ensuite passer le concours de gardien de la paix en interne et devenir CRS.
6.1 Recrutement dans une Compagnie Républicaine de Sécurité
Il est possible de rejoindre une compagnie républicaine de sécurité dès la sortie de l’école ou après quelques années de services actifs. Il suffit de surveiller les annonces de vacances de poste et de déposer sa candidature.
Dans le cadre d’une mutation interne, le policier devra passer un entretien avec une commission pour intégrer une CRS.
Les nouveaux CRS suivent une formation de 3 semaines dès leur arrivée dans une compagnie. Cela leur permet d’être spécifiquement formés aux missions de maintien de l’ordre et au fonctionnement d’une CRS.
6.2 Salaires dans une Compagnies Républicaine de Sécurité
Le salaire d’un agent d’un CRS suit la grille indiciaire de la police nationale. Il dépend donc du corps d’appartenance, du grade et de l’échelon de chaque policier.
Les membres d’une CRS bénéficient de nombreuses primes et indemnités qui représentent une somme importante en plus du salaire de base.
Lors de déplacements, un membre d’une CRS reçoit par exemple une Indemnité Journalière d’Absence Temporaire (IJAT). Cette prime est versée dès qu’un agent d’une CRS est envoyé en mission en dehors de sa résidence administrative plus de 12h.
En 2023, cette prime est de 45,32€ net d’impôt par jour. Comme les CRS sont souvent en déplacement, sur 1 an l’IJAT pouvait représenter près de 6.000€ en plus du salaire de base et des autres primes.
À noter : pour connaître le détail des salaires et des primes, consultez notre guide spécial.
7. Recevoir une documentation gratuite pour réussir les Concours de la Police Nationale
Comme nous venons de le voir, pour intégrer une compagnie républicaine de sécurité, il faut d’abord réussir le concours de gardien de la paix ou d’officier. Mais il y a une forte concurrence entre les candidats, et une très bonne préparation est indispensable.
Vous pouvez préparer ces concours seul, en achetant des livres. Mais pour augmenter vos chances d’être reçu au concours et avoir un avantage sur les autres candidats, la meilleure solution est de vous inscrire à une formation préparatoire.
Il existe une formation à distance pour réussir les concours de la police nationale. Formation en ligne que vous pouvez suivre de n’importe quel endroit, quand vous le souhaitez, à votre rythme.
Idéal si vous habitez une petite ville, si vous travaillez en parallèle, si vous voulez vous reconvertir ou si vous avez du mal à étudier tout seul sans cadre.
C’est une formation de qualité, 90% des élèves sont satisfaits de leur préparation au concours.
Les inscriptions sont ouvertes toute l’année !
N’hésitez pas à demander de suite une documentation gratuite en remplissant le formulaire ci-dessous, c’est sans engagement :