Un gendarme de la Gendarmerie de la Sécurité des Armements Nucléaires (GSAN) fait partie d’une formation spécialisée de la gendarmerie nationale. C’est lui qui est chargé de contrôler les armes nucléaires, et d’en assurer la sécurité. Il garantit au chef de l’État la possibilité et le droit de recourir aux forces nucléaires de défense et de dissuasion. Cette fiche métier vous donne toutes les informations utiles pour devenir gendarme de la GSAN.
Synonymes et métiers associés : gendarme du PSPG, gendarme de l’air, gendarme de l’armement, sous-officier de gendarmerie, gav, gendarme mobile.
Niveau d’études ou diplômes minimums : BAC ou équivalent pour le concours externe de sous-officier, mais vous pouvez rentrer dans la gendarmerie sans diplôme en devenant gendarme adjoint volontaire.
Études en alternance : non.
Salaire débutant 2024 : 2.145€ net pour un sous-officier.
Statut : militaire, sous le commandement du ministère des Armées.
Limite d’âge pour le recrutement : 18 ans minimum et 35 maximum au 1er janvier de l’année pour passer le concours externe de gendarme sous-officier.
1. Que fait le Gendarme de la Sécurité des Armements Nucléaires : missions, tâches et fonctions
2. Quel est le salaire d’un Gendarme de la Sécurité des Armements Nucléaires , son évolution de carrière
3. Quels diplômes, études, formations, concours pour devenir Gendarme de la GSAN
4. Recevoir une documentation gratuite pour réussir les concours de la Gendarmerie
Gendarmerie - Haut - Servais
1. Que fait le Gendarme de la Sécurité des Armements Nucléaires : missions, tâches et fonctions
1.1 Quotidien d’un Militaire de la Gendarmerie de la Sécurité des Armements Nucléaires
1.2 Tenue et équipement
1.3 Qualités essentielles, compétences nécessaires
1.4 Débouchés, recrutement, où exercer ce métier
1.5 Horaires, conditions et temps de travail
1.1 Quotidien d’un Militaire de la Gendarmerie de la Sécurité des Armements Nucléaires
Un Gendarme GSAN fait partie de le Gendarmerie de la Sécurité des Armements Nucléaires (GSAN). Il prend part à la défense du pays et aux intérêts supérieurs de la Nation. C’est lui qui est responsable du contrôle et de la sécurité des armes nucléaires.
Il a un rôle essentiel dans le système de dissuasion nucléaire, et travaille avec les forces aériennes stratégiques et océaniques. Ses missions servent à garantir au président de la République son droit à recourir aux forces nucléaires à n’importe quel moment. Elles se divisent en trois grandes parties.
- Garantir le contrôle gouvernemental de l’engagement :
Un gendarme du GSAN doit veiller en permanence sur les forces nucléaires afin de permettre au président de la République de les utiliser dès qu’il le souhaite. Il s’assure également qu’aucune autre personne ne puisse y avoir accès sans que le chef de l’État ne l’ait ordonné. Ce dernier est en effet le seul à pouvoir engager les forces nucléaires.
- Garantir le contrôle gouvernemental de la conformité de l’emploi :
Il exécute un contrôle gouvernemental qui sert à vérifier la conformité de l’emploi des forces nucléaires. L’objectif est encore une fois de garantir au président de la République sa capacité à recourir à l’arme nucléaire, et selon ses directives.
- Garantir le contrôle gouvernemental de l’intégrité des moyens :
Le gendarme de la GSAN doit aussi assurer la sécurité des moyens existants de dissuasion nucléaire, en veillant à ce que leur intégrité soit toujours respectée. Une grande attention est portée sur les matières nucléaires par exemple.
Le gendarme les protège des vols, des actes malveillants, des attaques terroristes, et veille ainsi sur les secrets de la défense nationale. La surveillance des matières nucléaires implique pour lui de connaître leur localisation, leur quantité, leur état, ainsi que leur conditionnement. Il peut aussi avoir à escorter des transports sensibles.
Contrairement à la majorité des gendarmes qui sont rattachés pour emploi au ministère de l’Intérieur, le gendarme du GSAN dépend directement du ministère des Armées et de la présidence de la République. Il n’obéit et ne rend de comptes qu’à ces deux entités.
1.2 Tenue et équipement
Un gendarme du GSAN porte le même uniforme que les autres gendarmes. Il est composé d’un pantalon bleu marine, d’une veste bleu marine de la gendarmerie, d’un polo bleu clair, d’une casquette souple, d’une paire de bottines souples.
Il est néanmoins reconnaissable grâce à l’écusson tricolore du GSAN. Au centre de l’écusson, se trouve un triangle noir bordé de doré, dans lequel apparaît le dessin doré d’un atome.
Le gendarme GSAN a également à sa disposition un lourd armement : armes de poing, armes longues, armes sublétales, fusils sniper, gilets pare-balles, casques, etc.
Il dispose également d’un équipement spécialisé et spécifique à ses missions : matériel de surveillance nucléaire, matériel high-tech de télécommunication, combinaisons étanches aux radiations, compteurs Geiger, etc.
1.3 Qualités essentielles, compétences nécessaires
Un gendarme GSAN doit faire preuve d’une très grande rigueur. Il est, en effet, chargé d’assurer la sécurité des forces nucléaires de défense. On lui confie donc une très grande responsabilité. Il n’a pas le droit à l’erreur, et doit toujours être au meilleur de sa forme.
Pour exercer ce métier, il faut être très stable psychologiquement et émotionnellement, afin de remplir correctement toutes les missions.
Un gendarme du GSAN doit aussi faire preuve d’un grand sang-froid, car il doit se montrer réactif et efficace lors de situations d’urgence. Il faut qu’il intègre rapidement les mesures et les procédures afin de ne pas perdre un temps précieux lorsque des ordres lui sont donnés. Il doit donc se montrer résistant au stress et à la pression.
Étant militaire, il doit être respectueux de sa hiérarchie, et obéir à tous les ordres sans discuter, d’autant plus qu’ils lui sont communiqués par le ministère des Armées ou par la présidence de la République.
Il doit donc aimer suivre le règlement, être ordonné, attentif aux moindres événements inhabituels, et aimer travailler en équipe. Il faut aussi qu’il fasse preuve d’une grande disponibilité.
1.4 Débouchés, recrutement, où exercer ce métier
Il faut savoir que c’est un métier qui recrute peu. Les gendarmes du GSAN ne sont qu’une cinquantaine. En cas de besoin, les effectifs de la GSAN peuvent être renforcés par 250 militaires de la gendarmerie mobile, et plus particulièrement ceux des Pelotons Spéciaux de Sécurité (PSS), qui sont des gendarmes mobiles rattachés pour emploi à la GSAN.
Les PSS sont généralement situés sur des bases nucléaires, alors que les unités de gendarmerie mobile assurent les missions de transports sensibles.
Les gendarmes du GSAN peuvent être affectés dans les services suivants :
- État-major de Nanterre (92),
- Antenne Spéciale de Sécurité Armes (ASSA) à Taverny (95),
- Antenne Spéciale de Sécurité de Transports Sensibles (ASSTS) à Taverny (95),
- Antenne Spéciale de Sécurité de l’Ile LOngue (ASSILO) à Crozon (29),
- porte-avions Charles de Gaulle,
- base aéronautique navale de Landivisiau (29),
- École atomique de Cherbourg-en-Cotentin (50).
1.5 Horaires, conditions et temps de travail
Les horaires de travail d’un gendarme GSAN varient selon son affectation. Il peut effectuer des journées « normales », mais également travailler de nuit, les week-ends et les jours fériés.
Il doit toujours se montrer disponible lorsque sa hiérarchie fait appel à lui. C’est un métier très prenant.
2. Quel est le salaire d’un Gendarme de la Sécurité des Armements Nucléaires , son évolution de carrière
2.1 Combien gagne un Gendarme GSAN , rémunération, primes
2.2 Évolution professionnelle d’un Militaire de la GSAN
2.1 Combien gagne un Gendarme GSAN , rémunération, primes
Le salaire d’un gendarme de la sécurité des armements nucléaires est appelé la solde. Elle est composée d’une rémunération fixe calculée grâce aux grilles indiciaires (en fonction du grade, de l’échelon et du corps d’appartenance) ainsi que des primes et indemnités calculées par rapport à la situation professionnelle et personnelle du militaire.
Pour vous donner un ordre d’idée, voici un aperçu des soldes hors primes dans la Gendarmerie (janvier 2024) :
- Solde des Gendarmes Adjoints Volontaires : 1.180€ net par mois.
- Solde des Sous-officier de Gendarmerie : entre 1.816€ brut mensuel au premier échelon du grade de gendarme, et 2.929€ brut mensuel au dernier échelon du grade de major.
- Solde des Officiers de Gendarmerie : entre 2.116€ brut mensuel pour un sous-lieutenant, et 6.321€ brut mensuel au grade de général de division.
A cette rémuration de base, il faut rajouter les primes et indemnités liées à la fonction de gendarme.
Ce qui donne pour un SOG débutant environ 2.145€ net par mois dès la sortie d’école, tandis qu’un officier gagne aux alentours de 2.730€ net par mois en début de carrière.
Les gendarmes bénéficient également d’avantages tels que leur logement qui est pris en charge par la gendarmerie, la réduction de 75% sur les tarifs SNCF ou bien les congés payés supplémentaires par exemple.
À noter : vous pouvez consulter notre dossier salaires / primes pour avoir plus de précisions.
2.2 Évolution professionnelle d’un Militaire de la GSAN
Comme tout gendarme, le militaire de la GSAN évolue tout au long de sa carrière, que ce soit par ancienneté, en passant des examens internes, en demandant des mutations ou en se spécialisant au sein de la gendarmerie.
Il peut aussi décider de partir travailler dans le privé ou dans le service public en bénéficiant d’un accompagnement de reconversion.
3. Quels diplômes, études, formations, concours pour devenir Gendarme de la GSAN
Les gendarmes de la GSAN sont recrutés soit au sein d’unités organiques, soit au sein d’unités de participation. Pour pouvoir déposer sa candidature, il faut avoir le statut de sous-officier ou d’officier de la gendarmerie nationale.
Pour rentrer dans la gendarmerie, il existe plusieurs solutions :
Pour sortir lauréat de ce concours, il faut réussir une première phase d’admissibilité, ainsi qu’une seconde phase d’admission. Elles sont composées d’épreuves écrites, orales et techniques. Le candidat qui les réussit doit ensuite suivre une formation de 12 mois à l’issue de laquelle il s’engage à servir l’État pendant six ans.
À noter : il est possible d’intégrer la gendarmerie sans condition de diplôme grâce aux sélections de Gendarmes Adjoints Volontaires (GAV). Après un an de service en tant que GAV, vous aurez la possibilité de vous inscrire au concours interne de sous-officier de gendarmerie.
L’organisation de ce concours est similaire à celle du concours de SOG. Il est composé d’épreuves écrites, sportives et orales, mais le niveau y est beaucoup plus élevé. Les lauréats intègrent l’École des Officiers de la Gendarmerie Nationale pendant 24 mois.
Ensuite, pour rejoindre la GSAN, il est possible de déposer sa candidature lorsqu’un appel est diffusé. Comme il n’y a qu’une cinquantaine de personnels au sein de cette unité, les offres ne sont pas nombreuses et les postes sont difficiles à obtenir.
Les sous-officiers et les officiers qui souhaitent rejoindre le GSAN doivent faire preuve d’une solide expérience, et montrer leur motivation. Les candidatures sont examinées par des membres du GSAN. C’est d’ailleurs l’état-major qui s’occupe du suivi opérationnel, de la formation et du soutien de ces unités.
Lorsqu’il est recruté, le gendarme doit suivre une formation spécifique pour se familiariser avec ses nouvelles missions et le fonctionnement de la Gendarmerie de la Sécurité des Armements Nucléaires.
4. Recevoir une documentation gratuite pour réussir les Concours de Gendarmerie
Pour travailler dans la gendarmerie de la sécurité des armements nucléaires, la première étape est de rentrer dans la gendarmerie. Pour cela, il faut passer le concours de sous-officier ou les épreuves de gendarme adjoint volontaire… Mais les candidats sont nombreux, et si voulez réussir vous devez être mieux préparé que les autres candidats !
Vous pouvez préparer les concours tout seul en achetant des livres et annales de concours. Mais pour augmenter vos chances d’être reçu au concours et avoir un gros avantage sur les autres candidats, la meilleure solution est de vous inscrire à une formation préparatoire.
Une formation en ligne pour réussir le concours de sous-officier de gendarmerie vous permet de vous préparer à distance. Vous pouvez vous connecter à votre espace élève de n’importe quel endroit, quand vous le souhaitez, et à votre rythme. Idéal pour les personnes qui habitent de petites villes, qui travaillent en parallèle, qui veulent se reconvertir ou qui n’arrivent pas à étudier toutes seules sans cadre.
C’est une formation de qualité, 90% des élèves sont satisfaits de leur préparation au concours de gendarme.
Les inscriptions sont ouvertes toute l’année.
N’hésitez pas à demander une documentation gratuite en remplissant le formulaire ci-dessous, c’est sans engagement :